Mandana Bafghinia

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Mandana Bafghinia est architecte et plasticienne. Elle est doctorante en co-tutelle entre le Canada et la France.  Au Canada, sous la direction de Jean-Pierre Chupin dans le programme de doctorat individualisé en architecture de l’Université de Montréal au laboratoire LEAP, depuis septembre 2016. En France, sous la direction de Christian Montès et Manuel Appert, à l’université Lumière Lyon 2 dans le programme Géographie et aménagement de l’urbanisme, depuis janvier 2016. Pendant l’automne/hiver, elle a été invitée en tant que visiting scholar pour poursuivre ses recherches à l’Université de New York.

Mandana est titulaire d’un diplôme en architecture à l’université américaine EMU à Chypre en 2007. Elle est également titulaire d’une maîtrise en Art contemporain et Nouveaux Media en 2014 à l’université de Paris8 en France et en échange avec Académie des beaux-arts de Brera à Milan-Italie. Pendant sa participation au programme de recherche en architecture (post master) à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris La Villette en 2014-15, elle a développé des études préliminaires sur les gratte-ciels comme points de vue « d’intensité potentielle » sur le tissu urbain. Dans le cadre du laboratoire AMP à la Villette, elle a également participé, en tant que chercheuse, à la recherche subventionnée par la Mairie de Paris, « Mesure et démesure du Grand Paris », sous la direction scientifique de Philippe Nys depuis 2012. Dans le même cadre de recherche, elle a participé à un workshop en Chine à Chengdu sur le thème du « Mapping », avec l’université du Sichuan, et un deuxième workshop à Kyoto et Tokyo sur le thème du «Paysage Urbain». Sur les plans professionnels, Mandana a travaillé dans les agences en Iran et en France. Elle a également participé dans 3 expositions collectives à Paris.

Titre du projet de thèse : The Skyscraper’s Summit, as a Beacon and a Viewing Platform: New York, Paris, Montreal, Shanghai

Sa recherche doctorale examine les rapports entre les gratte-ciels et leur contexte urbain. Son objet est la tour, son accent principal portant sur la couronne et leurs plateformes d’observations dans leurs différentes dimensions et échelles, qu’ils soient vus depuis la rue (ou de la voie urbaine en général) ou au sein du skyline. La recherche propose d’inventorier, d’observer, de comparer et de catégoriser les couronnes des tours qui spécifient et identifient une ligne d’horizon, un skyline. Deux approches principales sont identifiées. La première est liée à l’opération de catégorisation des gratte-ciels identifiés spécifiquement par leurs plateformes d’observation, grands moments historiques de grandes architectures verticales du moderne au contemporain, à la suite recherche sur des moments rétroactifs de ces phénomènes iconiques. La seconde consiste à appuyer sur les théories de la narration dans la mesure où ces espaces génèrent des représentations et des visualisations créées par l’assemblage entre une tour, son couronnement et le paysage urbain qui l’environne, ce qui produit l’expérience du belvédère ; aussi ce que produit cette expérience.

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