« C’est un défi majeur que d’écrire l’histoire de la théorie architecturale de l’après-guerre sans la réduire à quelques paradigmes déterminants. Un effort d’anthologie impressionnant a été réalisé dans les années 1990 pour dresser un tableau de la théorie architecturale, principalement à travers les différents cadres théoriques utilisés, tels que la théorie critique, le régionalisme critique, le déconstructivisme et le pragmatisme.
Pourtant, les contours intellectuels de ce qui constitue la théorie architecturale ont été constamment en mouvement. Il est donc primordial de se demander quel type de connaissances est devenu important dans l’histoire récente de la théorie architecturale et comment la figure de connaissances qui en résulte établit les conditions des arguments réels avancés.
Les contributions de ce volume se concentrent sur les facteurs institutionnels, géographiques, rhétoriques et autres facteurs conditionnels. »
Contributeurs : Matthew Allen (Université de Toronto), Karen Burns (Université de Melbourne), Ole W. Fischer (Université de l’Utah), Philip Goad (Université de Melbourne), Hilde Heynen (KU Leuven), Rajesh Heynickx (KU Leuven), Paul Holmquist (Louisiana State University), Sandra Kaji-O’Grady (University of Queensland), Peter Lang (Royal Institute of Art, Stockholm), André Loeckx (KU Leuven), Sebastiaan Loosen (KU Leuven), Louis Martin (Université du Québec à Montréal), Joan Ockman (Université de Pennsylvanie), Carmen Popescu (ENSAB, Rennes), Ricardo Ruivo (Architectural Association, Londres), Andrew Toland (University of Technology Sydney).